Le résultat est là : les Suisses ont rejeté les corbeaux et autres slogans simplistes d’un parti condamné à terme et dont la légitimité politique devient de moins en moins évidente.
La raison l’a emporté. L’UDC peut mettre une fois de plus au panier son catalogue de peurs irrationnelles qui ne font que dissimuler des menaces bien réelles. Les financiers-requins de la droite et de l'extrême-droite (suisses ou étrangers) sont autrement plus dangereux que les pseudos plombiers-rapaces roumains ou bulgares.
Quant au Conseil fédéral, il se réjouit paraît-il de ce résultat. Cependant, en apportant aussi peu de soutien à sa propre politique, le gouvernement aura été plutôt pitoyable dans cette affaire.
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