lundi 30 juin 2008

Discours à l'ONU

Petits et grands, écoutez-ça !

samedi 28 juin 2008

Intrusions déplacées dans l'école laïque


Dès la rentrée, pasteurs et prêtres catholiques interviendront dans l'école obligatoire dans le but de soutenir l'enseignant "par un éclairage qualifié et favoriser le respect mutuel entre élèves de différentes cultures".

Mais quel est le message que pourront apporter dans des classes à forte proportion d'étrangers, les représentants des "églises officielles" qui se taisent lorsqu'un parti "officiel" avoue ouvertement fonder sa politique sur l'exclusion et la haine raciale, c'est-à-dire sur la négation des principes évangéliques ? Dans des classes de plus en plus hétérogènes culturellement, ne devrait-on pas plutôt confier l'approche philosophique de la vie à des enseignants laïcs consciencieux et en harmonie avec la sensibilité de leur classe ? Et si les ecclésiastiques ne sont là que pour "transmettre des connaissances qui sont à la base de notre culture judéo-chrétienne" – ce dont on peut douter ! – ces connaissances peuvent être incluses et dispensées dans le programme d'enseignement normal sans l'intervention de tiers.

Frank Böttger



lundi 23 juin 2008

Bête et méchant !

Selon Le Temps (21-22 juin 2008), la Suisse disposerait d'un stock d'environ 200 000 bombes à sous-munitions d'une valeur de 600 millions de francs !

mardi 17 juin 2008

Militaires chinois ou moines bouddhistes ?

Serait-ce pour mieux s'intégrer à la population du Tibet que ces militaires reçoivent une robe de moine !!!!!

mercredi 4 juin 2008

Fraises espagnoles: scandale écologique !


D'ici à la mi‐juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates...
Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1'500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement. Car la quasi‐totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe.

Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF‐France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l'aberration écologique de cette production. Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60% de ces cultures seulement sont autorisées; les autres sont des extensions «sauvages» sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.

Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production. À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005); le second, composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux: il bloque les alvéoles pulmonaires. Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie de disparition…comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place.

La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main d'œuvre marocaine, des saisonniers ou des sans‐papiers sous‐payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au coeur de l'hiver. A la fin de la saison, souvent victimes de maladies pulmonaires et d'affections de la peau, les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne.

Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer !!

Résumé d'un texte de Claude‐Marie Vadrot
Politis jeudi 12 avril 2007

lundi 2 juin 2008

Crise pétrolière ?


Le 2 juin, émission "Classe politique" sur TSR1: Comment se libérer du pétrole ?
Les arguments indiscutables d'Adèle Thorens Goumaz, (conseillère nationale, Verts/VD) appuyés par les interventions de Bertrand Piccard face à ces Messieurs de droite agrippés à leurs convictions néo-libérales suicidaires. La logique contre l'absurdité. La vie contre le fric. La sagesse contre la bêtise. Qui va gagner ?

Frank Böttger