mercredi 17 décembre 2008

Encore une fois Oui aux questions subalternes pour préserver nos ambitions européennes authentiques

Au terme d'une farce hypocrite due aux stratèges de l'UDC, nous voterons le 8 février 2009 sur une question - une double question - touchant l'avenir de nos relations avec l'Union Européenne. Encore une fois ! Encore une fois, mettant nos enthousiasmes et nos convictions dans notre poche, nous devrons assurer le succès de ces épiceries à répétition qui tiennent lieu de politique européenne au Conseil fédéral. En cette matière, depuis l'échec du 6 décembre 1992, nous avons une obligation de réussite, car tout échec saccage tout. Les bilatérales, en 2004, avaient réservé le référendum facultatif avant le passage au stade final de la libre circulation des personnes. A cela, s'ajoute l'extension aux deux dernières adhésions à l'Union Européenne, la Bulgarie et la Roumanie, pays pauvres et donc indignes aux yeux de ceux qui affichent comme une coquetterie leur soi-disant non appartenance à l'extrême droite.

Albert Rodrik, membre de la Constituante genevoise et membre du comité du Nomes suisse.

jeudi 30 octobre 2008

Non à Bellerive



En remettant en question le projet du nouveau Musée des Beaux-Arts tel que proposé sur le site de Bellerive, je ne fais cependant pas partie de ceux qui orientent la polémique sur l'esthétique du projet ou son intégration dans le paysage. Je regrette la désaffectation du centre-ville au profit de la périphérie, je déplore le mépris avec lequel les opposants à la poursuite du projet actuel sont traités et je conteste l'importance des moyens de propagande mis en œuvre à la charge du contribuable.

A deux pas de la séduisante place de la Palud, la Riponne offre le spectacle affligeant d'une place sans âme que seul le Palais de Rumine anime d'une architecture discutable mais non dépourvue de charme. Ce site ne demande qu'à être mis en valeur pour le bien des Lausannois, pour celui des touristes…et en évitant le bétonnage d'une zone protégée. La ville d'Aarau –qui ne devrait pas avoir de leçons à nous donner – à gagné un pari comparable en rénovant au centre-ville, un musée poussiéreux et en y adjoignant une partie d'un modernisme résolument contrasté. Ainsi, le centre-ville reste animé, y compris le dimanche.

D'autre part, deux facteurs pratiques jouent en faveur de La Riponne. Pour les Lausannois où pour les visiteurs de passage -par ailleurs acteurs de l'économie locale (commerces, restaurants, etc.)- un musée au centre peut se visiter lorsqu'on a un moment de libre. Pour les visiteurs qui se déplacent spécialement pour une exposition et qui viennent en utilisant les transports en commun, la différence sur l'aller-retour à partir de la gare CFF qui se situe entre 6' et 50' correspond à une perte de temps appréciable.

Mais il faut surtout considérer l'aspect confortable, surtout par mauvais temps (on visite plus volontiers les musées par temps de pluie !) d'une liaison sans changement à l'air libre dans la mesure où un accès par souterrain au Palais de Rumine serait réalisable sans problème depuis la station de métro Riponne - Maurice Béjart. On peut d'ailleurs s'étonner que l'absurdité que représente le déplacement de ce musée – actuellement à la porte d'une station de métro – à près d'un kilomètre de son terminus ne soit pas perçu de manière plus évidente. Et regrettons que les Verts ne soient pas plus conscients que les inconvénients relatifs au site de Bellerive, incitera une part importante des visiteurs à se déplacer en automobile pour s'y rendre... évidemment ! En outre, la plupart de ces automobilistes constitueront une clientèle perdue pour les commerces du centre-ville.

Bien sûr, si lors des votations de 30 novembre le crédit est refusé, il faudra beaucoup de temps pour développer et faire accepter un nouveau projet. Ce qui signifie qu'une fois de plus on demande au citoyen de faire son choix entre deux mauvaises solutions !


Frank Böttger

vendredi 17 octobre 2008

L'Etat c'est moi !


La Confédération, c'est "nous". Et si "nous" somme d'accord d'aider l'UBS à surmonter la crise, c'est pour protéger les épargnants qui y ont déposé leurs avoirs et sauvegarder les entreprises qui bénéficient des crédits qu'elle leur a consenti. En contrepartie, nous devons exiger une meilleure transparence de la gestion de cet établissement et en particulier de pouvoir exercer une surveillance sur les salaires alloués à ses dirigeants. Si nous avons pu considérer comme exagérés sinon obscènes les salaires versés par l'UBS en tant que banque privée à Monsieur Ospel et à ses acolytes, aujourd'hui, en mettant la main au porte-monnaie pour sauver cette entreprise, nous ne pouvons accepter de telles largesses.

mardi 7 octobre 2008

Parmi les nombreux maux dont souffre notre planète, la surpopulation et le Sida ne sont pas des moindres. En réitérant sa condamnation du contrôle des naissances y compris l'usage du préservatif, le pape agit-il dans l'intérêt de l'humanité ou n'exprime-t-il que la vision discutable d'un dogme obsolète ?

mercredi 17 septembre 2008

Provoc !


Alors que de toutes parts on nous rebat les oreilles au sujet des mesures d'économie d'énergie à prendre afin de préserver l'avenir de notre planète, on peut s'étonner que la une du 24Heures fasse l'apologie d'un docteur qui n'aura pas hésité à gaspiller 2350 litres de carburant pour "prendre son pied" en effectuant un vol de 45 minutes en avion à réaction. Quand à l'investissement de 18'000 francs, il est relativement modeste pour une publicité de pratiquement deux pages avec photos. Nous ne serons donc étonnés ni par la "prouesse" ni par la dépense occasionnée par ce non-événement.

Certains d'entre-nous se tourneront peut-être avec davantage d'intérêt vers le magazine Coopération du 16 septembre qui, en première page, nous propose plutôt le sourire de Mélanie Winiger (ex Miss Suisse), l'une des nombreuses personnalités présentées au fil des pages de ce journal et qui s'engagent pour l'environnement et le développement durable.

Frank Böttger
La Sarraz

jeudi 7 août 2008

L'UDC a perdu la votation du 1er juin sur son initiative "Pour des naturalisations par le peuple" malgré des coûts de propagande 37 fois plus élevés que ceux des opposants au texte !

Quelle gifle !

samedi 26 juillet 2008

La Suisse, proie facile !

Si Kadhafi peut se moquer de nous en procédant à ce qu'il faut bien considérer comme une prise d'otages, il ne se hasarderait pas à narguer l'Europe de telle manière. C'est dans ce genre de situation que ceux qui s'opposent à l'entrée de la Suisse dans l'Union Européenne mesurent leur responsabilité.

Frank Böttger

lundi 30 juin 2008

Discours à l'ONU

Petits et grands, écoutez-ça !

samedi 28 juin 2008

Intrusions déplacées dans l'école laïque


Dès la rentrée, pasteurs et prêtres catholiques interviendront dans l'école obligatoire dans le but de soutenir l'enseignant "par un éclairage qualifié et favoriser le respect mutuel entre élèves de différentes cultures".

Mais quel est le message que pourront apporter dans des classes à forte proportion d'étrangers, les représentants des "églises officielles" qui se taisent lorsqu'un parti "officiel" avoue ouvertement fonder sa politique sur l'exclusion et la haine raciale, c'est-à-dire sur la négation des principes évangéliques ? Dans des classes de plus en plus hétérogènes culturellement, ne devrait-on pas plutôt confier l'approche philosophique de la vie à des enseignants laïcs consciencieux et en harmonie avec la sensibilité de leur classe ? Et si les ecclésiastiques ne sont là que pour "transmettre des connaissances qui sont à la base de notre culture judéo-chrétienne" – ce dont on peut douter ! – ces connaissances peuvent être incluses et dispensées dans le programme d'enseignement normal sans l'intervention de tiers.

Frank Böttger



lundi 23 juin 2008

Bête et méchant !

Selon Le Temps (21-22 juin 2008), la Suisse disposerait d'un stock d'environ 200 000 bombes à sous-munitions d'une valeur de 600 millions de francs !

mardi 17 juin 2008

Militaires chinois ou moines bouddhistes ?

Serait-ce pour mieux s'intégrer à la population du Tibet que ces militaires reçoivent une robe de moine !!!!!

mercredi 4 juin 2008

Fraises espagnoles: scandale écologique !


D'ici à la mi‐juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates...
Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1'500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement. Car la quasi‐totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe.

Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF‐France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l'aberration écologique de cette production. Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60% de ces cultures seulement sont autorisées; les autres sont des extensions «sauvages» sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.

Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production. À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005); le second, composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux: il bloque les alvéoles pulmonaires. Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie de disparition…comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place.

La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main d'œuvre marocaine, des saisonniers ou des sans‐papiers sous‐payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au coeur de l'hiver. A la fin de la saison, souvent victimes de maladies pulmonaires et d'affections de la peau, les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne.

Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer !!

Résumé d'un texte de Claude‐Marie Vadrot
Politis jeudi 12 avril 2007

lundi 2 juin 2008

Crise pétrolière ?


Le 2 juin, émission "Classe politique" sur TSR1: Comment se libérer du pétrole ?
Les arguments indiscutables d'Adèle Thorens Goumaz, (conseillère nationale, Verts/VD) appuyés par les interventions de Bertrand Piccard face à ces Messieurs de droite agrippés à leurs convictions néo-libérales suicidaires. La logique contre l'absurdité. La vie contre le fric. La sagesse contre la bêtise. Qui va gagner ?

Frank Böttger

lundi 26 mai 2008

Jésus voterait-il UDC ?



Alors que certains voudraient refuser la possibilité au Conseil Fédéral de faire part de son opinion aux électeurs lors de votations, on peut s'étonner du silence des autorités ecclésiastiques qui ont toute liberté de s'exprimer mais qui se taisent lorsque des initiatives qui vont à l'encontre des préceptes évangéliques sont déposées. Si ce mutisme se justifie pour éviter de froisser les paroissiens "bien-pensants" qui votent pour le parti de l'exclusion et de la haine, nous sommes en droit de penser que l'église de ceux qui contestent la construction de mosquées n'est plus tout-à-fait au milieu du village !

Frank Böttger

dimanche 25 mai 2008

Héritage empoisonné !



Il y a des parents partisans de l'énergie nucléaire qui laisseront à leurs enfants le lourd héritage de l’insoluble problème du traitement des déchets. Ils ont tort. Il y a des enfants qui manquent de respect à leurs parents… Ils ont bien raison !

Souhaitons cependant que cette génération de parents lègue à l’Histoire d’autres souvenirs que ceux de politiciens myopes, de chefs d’états sanguinaires et d’entrepreneurs voraces. Espérons que les tâches que devront assumer leurs enfants ne consisteront pas essentiellement à réparer les erreurs du passé.

Frank Böttger

vendredi 23 mai 2008

"Les civilisés ont lieu d'être plus terrifiés par leurs techniques que les sauvages par les forces de la nature".
Jean Rostand

samedi 10 mai 2008

Boire un litre et demi d'eau par jour, c'est bon pour la santé...



...des producteurs d'eau minérale !!!



Une étude menée par deux médecins de Pennsylvanie risque de décevoir bon nombre de consommateurs. Mais leurs résultats sont incontestables : Non ! La surconsommation d’eau n’a aucun effet vertueux sur la santé.

En révisant la littérature scientifique sur le sujet, les médecins américains n’ont en effet trouvé aucune preuve valable qui puisse confirmer les bienfaits de la consommation d’eau sur la santé. Le fameux crédo « buvez 1,5 litres d’eau par jour, c’est bon pour la santé » ne serait donc que pure fumisterie. « Ce n’est qu’un argument marketing, transformé en une allégation santé », confirme le professeur Guy Vallancien, urologue à l’Institut mutualiste Montsouris, à Paris.

Selon le spécialiste français, l’apport d’eau journalier nécessaire est apporté à 80% par notre alimentation. « Même la viande est composée d’eau », souligne-t-il. Excédé par les injonctions abusives faites au public, il dit ne pas vouloir chiffrer une quantité idéale de consommation mais tient à mettre en garde les publics fragiles. « Seules les personnes souffrant de calculs rénaux ont besoin de consommer davantage d’eau. De même, il faut surveiller les bébés, qui ne peuvent pas réclamer, et les personnes âgées, qui perdent la sensation de soif ».

mercredi 7 mai 2008

Stop à la honte !


Tandis qu'elles véhiculent un message de haine et de suspiscion indigne des traditions de notre pays, des affiches d'une aussi médiocre qualité graphique font injure aux nombreux et talentueux artistes qui participent à la renommée de la Suisse dans le domaine du graphisme et de la typographie.

Frank Böttger

vendredi 2 mai 2008

Pour des jeux d'argent au service du bien commun



Les dispositions de la Constitution fédérale sur les jeux d'argent doivent exprimer une philosophie appropriée et claire : "Les jeux d'argent au service du bien commun".


Les rôles doivent également être clarifiés entre la Confédération et les cantons: la Confédération est compétente en matière de maisons de jeu, les cantons sont compétents en matière de loteries et de paris. La coordination entre ces instances décisionnelles et de surveillance, le souci des équilibres régionaux et la prévention du jeu excessif doivent aussi figurer dans la charte fondamentale.


Avec une base constitutionnelle sans équivoque, la modernisation des lois qui en découlent pourra être effectuée sans heurts, puisque les questions essentielles auront été réglées. Les milliers d'institutions culturelles, sociales, sportives et autres seront ainsi assurées de la poursuite du soutien dont elles bénéficient grâce aux loteries d'intérêt public, alors que la contribution des maisons de jeu à l'AVS sera confirmée et renforcée.




Téléchargez la liste de signatures sur http://www.biencommun.ch/


Visitez le site:
http://www.cultureenjeu.org/

mardi 29 avril 2008

La Grande Magouille


Aurait-t-on autant parlé de l'UDC si Christophe Blocher avait été réélu au Conseil Fédéral ? L'élection d'Evelyne Widmer-Schlumpf n'est-elle pas un magnifique prétexte pour les spectaculaire gesticulations dont nous sommes abreuvés depuis quelques semaines ? Ceux qui ont soutenu la conseillère fédérale ne doivent pas oublier cependant que, même exclue du parti, ses options politiques ne diffèrent guère de celles de son prédécesseur. Dans sa situation, il lui est même sans doute encore plus difficile de prendre certaines libertés dans la mesure où elle se doit de ménager la part d'électeurs UDC qui lui est fidèle.

Et si toute cette mascarade n'était qu'une manipulation bien orchestrée ?
Frank Böttger

samedi 26 avril 2008

La société d'aujourd'hui aurait-elle besoin d'un nouveau mai 68 ?


Quarante ans après mai 68 nous avons besoin d'une révolution populaire et internationale qui doit se manifester contre le pouvoir technocratique, économique et militaire qui menace l'existence même de la vie sur Terre. Il est urgent que l'humanité se débarrasse des parasites qui la détruisent en privilégiant l'aspect économique de leur activité et qu'elle prenne conscience des limites de sa croissance. Les guerres qui ensanglantent d'absurdes champs de batailles, les victimes de manœuvres économiques ne visant qu'à davantage de profit pour une classe de nantis nageant déjà dans une opulence obscène et le mépris pour toutes formes d'activités non rentables financièrement masquent les vraies difficultés auxquelles nous avons à faire face. Ces problèmes planétaire sont liés les uns aux autres et ne peuvent être résolus ni individuellement ni localement. Et si l'écologie en est le pivot, de nombreux domaines (énergie, agriculture, santé, etc.) doivent être envisagés en privilégiant des résultats pratiques au détriment des bénéfices de pays, de sociétés ou de particuliers dont le pouvoir doit être remis en cause.
Frank Böttger

mardi 22 avril 2008

Non au jet-ski



Du fun pour quelques privilégiés, davantage de nuisances pour tous les autres! La Suisse doit-elle s'aligner sur les directives européennes et autoriser l'importation et l'utilisation des jet-skis sur ses plans d'eau? Dans le cadre de la consultation fédérale menée jusqu'au 7 mars prochain, l'ATE exprime son opposition à l'égard d'une pratique réservée à une poignée de privilégiés, mais qui est source de nuisances pour tous les autres - riverains, baigneurs, faune et flore aquatiques.

Vous êtes contre l'invasion des lacs suisses par les jet-skis? Adressez une e-carte à l'office fédéral des transports!

www.ate.ch/jet-ski

lundi 21 avril 2008

Micheline Calmy-Rey, le gaz iranien et la morale.





En tant que pays ne disposant que de peu de ressources naturelles, nous devons importer l'essentiel de ce qui nous permet de vivre et de faire fonctionner notre économie. Si l'on s'interroge sur l'origine de toutes nos importations, nous nous apercevons rapidement que la "morale" est le plus souvent bafouée si ce n'est par l'Etat, c'est par les entreprises et finalement par le consommateur. Ainsi, le gaz qui nous permet de chauffer nos maisons, le pétrole qui fait marcher nos automobiles, l'uranium qui alimente nos centrales nucléaires, l'acier qui est indispensable à nos fabricants de machines, le cuivre, l'or et les diamants sans lesquels l'industrie horlogère n'existerait pas…et les fraises en janvier sont des produits dont l'origine est bien souvent douteuse sur le plan de la morale, de l'éthique et de l'écologie. D'autre part, diaboliser l'Iran est une manière d'isoler ce pays dont la majorité des habitants sont d'honnêtes gens et de favoriser l'incompréhension génératrice de haine. Et n'oublions pas que nous n'avons pas tellement de choix en matière d'approvisionnement en gaz. Serait-il beaucoup plus "moral" de traiter avec la maffia russe plutôt qu'avec les ayatollahs iraniens ? Il est facile pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou Israël de nous faire des reproches mais ces donneurs de leçons devraient d'abord balayer devant leur porte.
Frank Böttger