vendredi 17 octobre 2008

L'Etat c'est moi !


La Confédération, c'est "nous". Et si "nous" somme d'accord d'aider l'UBS à surmonter la crise, c'est pour protéger les épargnants qui y ont déposé leurs avoirs et sauvegarder les entreprises qui bénéficient des crédits qu'elle leur a consenti. En contrepartie, nous devons exiger une meilleure transparence de la gestion de cet établissement et en particulier de pouvoir exercer une surveillance sur les salaires alloués à ses dirigeants. Si nous avons pu considérer comme exagérés sinon obscènes les salaires versés par l'UBS en tant que banque privée à Monsieur Ospel et à ses acolytes, aujourd'hui, en mettant la main au porte-monnaie pour sauver cette entreprise, nous ne pouvons accepter de telles largesses.

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