Jusqu'à présent, 4300 personnes ont signé le manifeste fiscal et la liste des organisations qui le soutiennent s'agrandit. Parmi celles-ci, le syndicat UNIA, le syndicat des services publics ainsi que le parti des verts. Les développements de ces dernières semaines ont montré le besoin urgent d'une réorientation de la politique fiscale. Afin de conférer au manifeste un caractère fort, le moment est bien choisi pour inviter tous vos amis et connaissances à signer le manifeste sur www.manifeste-fiscal.ch . Une manifestation en faveur de l'échange automatique d'informations se déroulera le 9 mars prochain de 19.00 à 21.00 h au Volkhaus Zürich, Helvetiaplatz sous le titre:
"Fraude fiscale : Pourquoi l'échange automatique d'information est nécessaire."
La pression sur la Suisse et son système fiscal persiste. Les débats concernant le vol des données bancaires attisent les tensions avec nos pays voisins et masquent le fait que la Suisse doit renoncer à encourager les fraudeurs étrangers par son système fiscal. Que signifierait l'introduction de l'échange automatique d'informations ? Est-ce, comme les défenseurs de la place financière le proclament à tour de bras, un principe « contraire à l'esprit des relations qu'entretient le citoyen suisse avec son autorité fiscale » ou est-ce au contraire un premier pas incontournable vers davantage de justice fiscale ? Quelles expériences ont été réalisées au niveau européen ? Avec quel pays devrait-on pratiquer l'échange automatique d'information, quels problèmes pourraient en résulter et comment pourrait-on les contourner ?
Les personnes suivantes s'exprimeront sur ces questions :
Markus Meinzer, collaborateur scientifique du Réseau pour la justice fiscal (Tax Justice Network - TJN) et conseiller à l'Inter-American Centre of Tax Administration.
Avec la participation de Bruno Gurtner, président du TJN, et d'Andreas Missbach, responsable finances et fiscalité à la Déclaration de Berne.