mardi 22 décembre 2009


Sans trop penser à l’rresponsabilité du gouvernement (Mühleberg !), à la rapacité des banques (UBS !), au cynisme des industriels (exportation d’armes !), à l’incompétence des politiciens (Copenhague !)…et à la bêtise du bon peuple (les minarets !), sachons nous souhaiter Joyeux Noël malgré tout. Et toi, Jésus, si tu dois vraiment revenir parmi nous, il serait peut-être temps de mettre ce projet à exécution !


Frank Böttger

vendredi 18 décembre 2009

La Suisse n’a pas besoin d’héliski.


Chaque année en Suisse, la pratique de l'héliski engendre 15'000 vols touristiques vers les 42 places d'atterrissage existant en montagne. Rien qu'autour du patrimoine mondial de la nature Jungrau-Aletsch, on dénombre environ 3000 vols touristiques. Aucun autre pays alpin ne tolère un tel ballet aérien qui pèse lourdement sur la nature et l’environnement. En Autriche, l’héliski n’est autorisé qu’à deux endroits du Vorarlberg. En France et en Allemagne, l'héliski est interdit. Il doit aussi l'être en Suisse !


Signez la pétition sur: www.ate.ch/heliski.

jeudi 10 décembre 2009

Don’t nuke the climate !


Pendant la conférence de Copenhague, il faut rappeler que le nucléaire reste une terrible menace pour la planète. Lors de la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique, qui se tient du 7 au 18 décembre à Copenhague, les dirigeants de certains états, en particulier de la France, tentent de faire passer le nucléaire pour une énergie "propre" alors que c'est la plus dangereuse et l'une des plus polluantes qui soit. Qui plus est, le nucléaire constitue une forte entrave à la lutte contre le changement climatique :

- Construire des centrales nucléaires nécessite des sommes considérables qui ne sont alors pas investies dans les solutions véritablement efficaces pour lutter contre l’effet de serre : pour un euro investi, l'efficacité énergétique et certaines énergies renouvelables sont jusqu'à 11 fois plus performantes que le nucléaire.

- La filière nucléaire, de la mine d'uranium au démantèlement des installations, génère elle aussi des émissions de gaz à effet de serre. En outre, le nucléaire ne permet pas de récupérer la chaleur dégagée lors de la production d’électricité, ce qui oblige à produire de l’énergie supplémentaire pour les besoins en chaleur (à l’inverse, produire électricité et chaleur en co-génération permet d'émettre 7 fois moins de gaz à effet de serre qu'’un système énergétique nucléarisé).

- L'option "nucléaire + chauffage électrique", imposée en France soi-disant pour éviter la consommation de fuel et de charbon, a prouvé son absurdité : dès qu'il fait froid, la consommation électrique est telle que le parc nucléaire français est dépassé, et ce sont des centrales au charbon, fortement émettrices de CO2, qui alimentent les chauffages électriques.

En réalité, c'est la filière nucléaire qui est menacée par les effets mêmes du changement climatique (sécheresses, tempêtes, inondations, montée du niveau de la mer). Ainsi, de nombreux réacteurs ont dû être arrêtés en 2003 du fait de la canicule. Le nucléaire, qui consomme 25 000 fois plus d’eau par kWh produit que les énergies éolienne et solaire, est complètement inadaptée pour des régions qui risquent d’être de plus en plus frappées par des vagues de chaleur.

Pour faire entendre la voix des citoyens, des actions décentralisées auront lieu partout en France et en Europe le 12 décembre. On note en particulier la participation enthousiaste de l'Italie, dont les citoyens sont majoritairement opposés aux projets nucléaires de Berlusconi.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne actuellement la campagne internationale "Don’t nuke the climate !". Dans ce cadre, une délégation antinucléaire est présente à Copenhague pour essayer d'empêcher l'inclusion du nucléaire dans les mécanismes de réduction des émissions, et mener des actions sur place. Enfin, les antinucléaires seront présents et visibles dans la grande manifestation unitaire qui aura lieu le 12 décembre à Copenhague. Des informations précises concernant les actions du 12 décembre (en particulier heure et lieu des rassemblements) sont consultables sur : http://www.dont-nuke-the-climate.org/spip.php?page=affichage-actions&lang=fr

dimanche 29 novembre 2009

29 novembre: Quelle honte !

Nous donnons aujourd’hui l’image d’une population qui majoritairement rejette non seulement l’Islam mais aussi la religion chrétienne. En effet, au nom des principes évangéliques, tant l’Eglise protestante que l’Eglise catholique avaient enjoint leurs fidèles à voter non. Piteuse victoire pour la laïcité !

Frank Böttger

vendredi 27 novembre 2009

Il y a ceux qui combattent les lois sur l’euthanasie afin d’empêcher de mourir ceux qui ont envie de mourir. Il y a ceux qui combattent l’initiative contre l’exportation de matériel militaire afin d’empêcher de vivre ceux qui ont envie de vivre !

Tiré du Petit Livre des Grands Paradoxes (à paraître)
Frank Böttger

jeudi 19 novembre 2009

Et encore le 29 novembre !




Ceux qui contestent la suppression de la limitation dans le temps de l’autorisation d’exploitation de la centrale nucléaire de Mühleberg et ceux qui s’opposent à l’initiative pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre mettent en évidence une hypocrisie qui caractérise la mentalité suisse. Il est en effet scandaleux de nier les évidences que sont non seulement le danger potentiel que constitue une centrale nucléaire obsolète mais aussi l’impact sur l’environnement ainsi que divers types de pollutions –non seulement radioactives- qui affectent les sites d’exploitation de l’uranium dans diverse parties du monde. D’autre part, la gestion des déchets nucléaires et le danger qu’ils représentent durant des siècles constituent une hypothèque prise sur les générations futures dont tous ceux qui croient à l’avenir de leurs enfants devraient avoir honte. Pour ce qui est du matériel de guerre, on peut s’interroger sur le sens moral de ceux qui mettent des vies humaines en balance avec la sécurité de l’emploi. Il est également temps de réaliser qu’investir des milliards dans une armée qui n’est même pas capable de défendre un bateau attaqué par des pirates est proprement ridicule et qu’il est grand temps de reconvertir l’industrie concernée dans des domaines plus constructifs.

Frank Böttger

dimanche 15 novembre 2009

Démocratie ?

Initiative populaire «Contre la construction de minarets»

Où est la démocratie lorsqu’un parti financé par un milliardaire lance des intitiatives visant à semer la discorde en manipulant l’opinion publique avec des arguments fallacieux ? Avec quelles armes, ses adversaires peuvent-ils se battre contre la bêtise, la peur et la méchanceté inoculée dans une partie de la population qui refuse l’ouverture d’esprit indispensable à notre adaptation à l’évolution du monde dans lequel nous vivons ?

Votez : « non » !


Votation cantonale Vaud : « Suppression de la limitation dans le temps de l’autorisation d’exploitation de la centrale nucléaire de Mühleberg ».

Où est la démocratie lorsque le budget de la propagande pro-nucléaire est en bonne partie alimenté par les producteurs d’énergie et par conséquent financé par les consommateurs toutes opinions confondues. Quelles chances de succès face à ces mastodontes institutionnels pour les mouvements responsables qui militent avec des ressources financières limitées contre l’escroquerie technocratique que constitue l’énergie atomique ?

Votez : « non » !


Frank Böttger

mercredi 4 novembre 2009

© Chappatte - http://www.globecartoon.com/dessin

Qui nous manipule par l’intermédiaire de ce parti de la haine et de la peur ? Qui tente avec des méthodes honteuses de nous diviser et de nous faire détester par ceux avec qui nous devrions plutôt partager nos craintes et nos espoirs ? Quel est le but recherché sinon celui de détruire un pays en mettant en péril son esprit d’ouverture, gage de prospérité dans le domaine des échanges commerciaux comme dans celui de la culture ? A qui profite le crime ? En tout cas pas ces moutons blanchâtres qui vont se retrouver tondus par des bergers milliardaires qui leur revendront leur propre laine avec bénéfice.


Frank Böttger

vendredi 23 octobre 2009

Attention, femmes dangereuses !


Il y a ces femmes voilées « intégristes » qui sont soumises et élèvent leurs enfants dans le respect de la religion. Il y a celles qui trépignent d’impatience avant de pouvoir foncer sur le parcours du Rallye du Valais. Qui sont les plus dangereuses pour la société, pour la famille, pour l’écologie…et pour les usagers de la route ?

39 % des femmes voteraient oui à l’initiative antiminarets. Sans doute celles qui se soumettent à un autre intégrisme fondé sur la peur et sur la haine et qui ne perçoivent pas que les vrais combats pour l’avenir de la Suisse ou de la planète entière sont à mener sur d’autres fronts.

Frank Böttger


jeudi 8 octobre 2009

Dépistage précoce !

Interdire des affiches stigmatisant les membres d’une communauté importante revient à dissimuler le mal sournois qui nous ronge. Or -comme un cancer soigné efficacement- il devrait plutôt être révélé au grand jour afin de pouvoir le combattre. En affirmant avec courage et optimisme notre attachement aux libertés fondamentales de la démocracie et en rejettant les appels à la haine et à la discrimination, nous prouverons l’efficacité de remèdes qu’il ne faudrait cependant pas trop tarder à administrer.

Frank Böttger

jeudi 24 septembre 2009

Le nucléaire : cher et …contreproductif.


Pour un euro investi, l’efficacité énergétique de certaines énergies renouvelables est jusqu’ à 11 fois plus performante que le nucléaire pour réduire les gaz à effet de serre ! Or la technologie nucléaire est un véritable gouffre financier et de ce fait entrave le développement rapide des vraies solutions contre le changement climatique.

Le nucléaire exige des investissements considérables et monopolise d’énormes subventions publiques. Le coût à prévoir pour l’inévitable démantèlement des installations nucléaires et la gestion des déchets radioactifs se chiffrera en centaines de milliards d’euros que devront assumer les générations futures.

A investissement égal, les économies d’énergie et les énergies renouvelables créent 15 fois plus d’emploi que le nucléaire.

De nombreuses études ont démontré que les alternatives énergétiques déjà disponibles permettraient à la fois de lutter efficacement contre le changement climatique et de se passer totalement de l’électricité nucléaire…qui ne représente aujourd’hui qu’une part infime de l’énergie consommée dans le monde sans commune mesure avec les risques permanents qu’elle fait prendre à des populations entières !

Pour en savoir plus : www.dont-nuke-the-climate.org

mardi 25 août 2009


Il y a sans doute des hontes plus ou moins faciles à assumer. Il y a celle qui condamne à passer sous les fourches caudines d'un potentat capricieux pour défendre des hommes d'affaire suisses (et surtout des marchés juteux). Il y a celle qui ordonne l'expulsion de requérants d'asile déboutés (autant que les hommes d'affaires suisses, les requérants d'asile ont un coeur et une âme). Il y a celle qui consiste à défendre une banque gérée par des malfaiteurs. La tâche de conseiller fédéral n'est donc pas une sinécure !


Frank Böttger

vendredi 14 août 2009

Marcel Ospel a des soucis à se faire.


En approuvant sans réserve l'initiative de Christian Levrat, je diffuse ci-dessous la lettre justifiant sa démarche.

Ce matin, je vais envoyer une lettre recommandée au Ministère public du canton de Zurich. Un courrier qui ne va pas particulièrement faire plaisir à Marcel Ospel puisqu'il s'agit d'une plainte pénale que je dépose contre l'ancien patron de l'UBS, pour présomption de gestion déloyale et de complicité de fraude fiscale.Ce qui m'a décidé à faire ce pas, c'est que la Suisse, dans le cadre de l'accord conclu avec les autorités fiscales américaines, va fournir des informations sur un nombre important de clients américains de l'UBS, et cela apparemment «sur la base du droit en vigueur» (selon les déclarations du Secrétaire d'Etat Michael Ambühl). En clair, cela signifie que l'UBS a aidé activement des clients à commettre des fraudes fiscales. Le droit suisse semble avoir été violé à de nombreuses reprises.Il ne s'agit pas de cas isolés. Il est donc impossible que Marcel Ospel, alors patron de l'UBS, n'ait rien su de ces agissements illégaux. Or, quiconque commet des dommages et enfreint la loi doit rendre des comptes. Cela ne vaut pas seulement pour les pickpockets et pour ceux qui abusent de l'aide sociale. Mais aussi pour les banquiers cupides. Nos lois sont les mêmes pour tout le monde et Marcel Ospel a lui aussi des comptes à rendre.Nous autres contribuables avons fait d'énormes sacrifices en faveur de l'UBS. D'abord, il a fallu renflouer la banque à hauteur de 68 milliards de francs, suite aux risques insensés qu'elle a pris sur les marchés. Nous n'avions pas le choix: cette somme astronomique devait permettre de sauvegarder l'économie et la place financière. Ensuite, notre pays a été pris politiquement en otage à cause des agissements criminels de certains collaborateurs de l'UBS. La réputation de la Suisse en souffre gravement. De plus, tout cela génère des coûts élevés: innombrables diplomates sur place, vols incessants, hôtels, avocats, temps de travail investi, etc. Tous ces frais doivent bien être payés. Mais en tout cas pas par les contribuables ! Non, cette fois, ce sont les responsables de la débâcle qui doivent passer à la caisse.Il s'agit maintenant d'éviter à tout prix que la Confédération se retrouve une nouvelle fois devant des faits accomplis. En déposant ma plainte, je veux faire en sorte que le responsable principal de l'affaire, Marcel Ospel, ne puisse pas tirer son épingle du jeu. En fait, on serait en droit d'attendre que l'UBS prenne d'elle-même une telle mesure. Mais on sait qu'en réalité elle n'en fera malheureusement rien. Avec mes salutations solidaires.

Christian Levrat

mardi 11 août 2009

Les isolationnistes contre le peuple.

Le dépôt aujourd'hui à Berne de l'initiative «Accords internationaux: la parole au peuple» consacre l'impuissance des milieux isolationnistes à réunir des majorités en politique étrangère. Acculés après une série d'échecs en votation populaire, ils tentent désormais d'instrumentaliser le fédéralisme pour faire barrage à la volonté d'ouverture du peuple. La politique extérieure serait élevée de fait à un niveau constitutionnel, ce qui engendrerait un total déséquilibre vis-à-vis de la politique intérieure et serait extrêmement néfaste pour un pays qui tire sa richesse de son ouverture. Le Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes) dénonce ce trafiquage des institutions à des fins partisanes. Il se joindra à la large coalition qui se formera pour combattre ce projet populiste et dangereux.
Source: NOMES (Nouveau mouvement européen suisse)

jeudi 6 août 2009

Loup y es-tu ?

En Suisse et dans les régions limitrophes, il n’y a pas si longtemps que nous sommes parvenus à nous débarrasser du loup qui semait la terreur par monts et par vaux depuis la nuit des temps. Durant cette période, cet incontournable prédateur jouait toutefois un rôle dans la régulation naturelle du nombre des animaux qui constituaient ses proies. Aujourd'hui, tandis que les chasseurs et les gardes-chasse ont pris la relève de ce contrôle, on nous relate presque quotidiennement des massacres d'animaux d'élevage perpétrés par l'un ou l'autre des quelques loups plus ou moins acclimatés mais déjà certainement à l'étroit sur les territoires où ils sont confinés. Nous pouvons être respectueux de l'environnement mais nous demander cependant si au nom d'une nouvelle religion « écologiste », certains extrémistes ne tenteraient pas de nous imposer la présence d'un animal dangereux qui nous coûte cher et qui, fidèle à sa légende, n'a pour objectif que de manger la chèvre de Monsieur Seguin et de faire peur au Petit Chaperon Rouge.

jeudi 30 juillet 2009


Saluons la décision de BMW de se retirer de la Formule 1. Ce retrait s’inscrit dans l’actuel projet de la marque d’affirmer son image de constructeur écologique. Dès lors, sa présence dans un championnat où les voitures consomment allègrement 75 lt aux 100 km apparaît effectivement peu compatible avec les exigences environnementales à prendre en compte dans cette nouvelle perspective.


Une démarche qui préfigure peut-être une prise de conscience plus générale qui condamnerait les adeptes des « sports » motorisés à renoncer à leur rôle de pétaradeurs-pollueurs qu’ils jouent aujourd’hui sans scrupule.

lundi 27 juillet 2009

Uranium en barre

Il y a exactement 30 ans, le premier Ministre Raymond Barre inaugurait au Tricastin (Drôme) l’usine Eurodif d’enrichissement de l’uranium, toujours en service. Nous ne devons pas ignorer que l’Iran est actionnaire d’Eurodif à hauteur de 10 % et que, en vertu de ce partenariat, la France à livré pendant des années de l’uranium enrichi à l’Iran. Les autorités françaises sont donc encore plus mal placées que celles d’autres états nucléarisés pour fustiger le programme nucléaire de l’Iran.

(Source Sortir du nucléaire N° 43)

Enrôlés de force et manipulés par les politiciens et les industriels, nous faisons partie en tant que consommateurs d’énergie, d’une vaste association de malfaiteurs qui, jour après jour, fait la preuve de son cynisme. Et la Suisse n’est de loin pas la moins impliquée dans ce complot alors qu’elle dispose des moyens de s’en échapper.

mardi 30 juin 2009

Si les jeunes sont souvent engagés dans la vie des communes par leurs activités de loisirs (sport, musique, sociétés de jeunesse) ou dans le cadre de leur formation, il semble normal de tenir compte de leurs opinions. En revanche, pour ce qui est du pouvoir de décision, il devrait être réservé aux électeurs qui sont aussi des contribuables. « Qui paie commande», ce ne sont pas les ténors de l’UDC qui me contrediront ! Il y a cinquante ans, le droit de vote à 20 ans correspondait logiquement à l’âge moyen d’entrée dans la vie professionnelle. Aujourd’hui, tant la droite que la gauche cultivent de manière démagogique le paradoxe de vouloir abaisser l’âge de la majorité civique de ceux qui entrent de plus en plus tardivement dans le monde du travail. Veillons à sauvegarder un équilibre entre les droits et les devoirs de chacun.

jeudi 16 avril 2009

jeudi 26 février 2009


Lybie, Colombie, USA. A chaque fois le scénario se répète. Aux quatre coins de la planète, l'étau se resserre sur la petite Suisse non membre de l'Union européenne. On peut en effet raisonnablement se demander si (et de plus en plus d'observateurs n'hésitent plus à le faire) la Suisse aurait été prise pour cible par le clan Kadhafi protégée, comme la Bulgarie, par la présidence française de l'Union européenne ? Ou si un Jean-Pierre Gontard au passeport européen aurait été à ce point lâché et lynché par les autorités de la Colombie ? Ou, enfin, si les autorités américaines auraient pu mettre la Suisse à telle point sous pression dans l'affaire UBS sous la menace d'une réaction européenne commune ? Alors que les tabous et soi-disant obstacles à l'adhésion tombent les uns après les autres et que la Suisse fait face seule à des incendies toujours plus nombreux et suffocants, jusqu'à quand et jusqu'à quoi faudra-t-il encore attendre avant un changement de stratégie européenne ? Combien de G20 sans et contre la Suisse ?


Newsletter Nomes

lundi 23 février 2009

Si les procédés employés par l'UBS aux Etats-Unis pour encourager la fraude fiscale sont avérées, les dirigeants responsables devraient être jugés pour association de malfaiteurs sinon pour terrorisme économique. Les salariés -qui ne peuvent soustraire un seul centime au fisc- ne sauraient cautionner de telles méthodes même si elles ont pu contribuer indirectement à leur bien-être. Le terme de civilisation suppose civisme, notion qui semble bien souvent diluée dans l'esprit de ceux qui mettent le profit au centre de leurs préoccupations.

Frank Böttger


dimanche 8 février 2009

Bilatérales : les corbeaux UDC explosent en vol !

Le résultat est là : les Suisses ont rejeté les corbeaux et autres slogans simplistes d’un parti condamné à terme et dont la légitimité politique devient de moins en moins évidente.
La raison l’a emporté. L’UDC peut mettre une fois de plus au panier son catalogue de peurs irrationnelles qui ne font que dissimuler des menaces bien réelles. Les financiers-requins de la droite et de l'extrême-droite (suisses ou étrangers) sont autrement plus dangereux que les pseudos plombiers-rapaces roumains ou bulgares.
Quant au Conseil fédéral, il se réjouit paraît-il de ce résultat. Cependant, en apportant aussi peu de soutien à sa propre politique, le gouvernement aura été plutôt pitoyable dans cette affaire.

lundi 2 février 2009

Du pain et des jeux.


Sans contester la qualité du spectacle que cet excellent joueur de tennis nous offre chaque fois qu'il dispute un match, certains d'entre-nous auront de la peine à être émus par ses larmes lors de ses défaites, sachant que même perdant, il engrange en une journée de compétition davantage d'argent que la plupart de ses concitoyens n'en gagnent en une année. N'y a-t-il pas quelque indécence à investir autant d'émotion dans un événement finalement assez dérisoire alors qu'aujourd'hui nous devrions plutôt partager la tristesse des victimes de la tuerie de Gaza ou celle des milliers de salariés qui viennent de recevoir leur lettre de licenciement ? N'oublions pas que derrière les écrans de fumée que le sport ou le show-business place devant nous par l'intermédiaire des médias qui nous manipulent à leur guise, il y a un monde qui pose des questions vitales.

Frank Böttger

jeudi 29 janvier 2009

Qu'espérer de ces religions dont on a l'impression qu'elles ne cherchent qu'à attiser violences et polémiques. Aujourd'hui, les évêques suisses prennent position dans une querelle théologique dérisoire qui les oppose à un groupuscule d'intégristes assez inoffensifs. Quelle importance dans notre vie de tous les jours ? Ne devraient-ils pas plutôt donner de la voix lorsque certains de leurs frères et sœurs en Jésus-Christ sont méprisés et traités de rats ou de rapaces.
Frank Böttger

mardi 20 janvier 2009

jeudi 15 janvier 2009


Etudiante en relations internationales venue à Paris, je reconnais l'importance d'un séjour de travail à l'étranger pour ma formation. J'effectue actuellement un stage dans une entreprise française où il m'est donné la possibilité de développer mes compétences interculturelles. Grâce à l'accord sur la libre circulation des personnes, j'ai pu obtenir un emploi et un logement sans «paperasserie» et sans avoir fait une seule démarche administrative - c'est à la fois étonnant et tellement agréable.

Simone Utz, Etudiante Université de Saint-Gall

jeudi 8 janvier 2009

Bon pour le porte-monnaie, bon pour la tête !



Les six années de mise en place de la libre circulation des personnes ont coïncidé avec la période la plus prospère pour l'économie suisse. Quel démenti apporté à ceux qui annonçaient une invasion catastrophique des travailleurs étrangers mettant les Suisses au chômage. Les mécanismes de sauvegarde permettant de freiner une immigration déstabilisante se sont avérés inutiles. Le simple égoïsme nous appelle à reconduire un accord qui nous a été si favorable. Un rejet serait la porte ouverte à tous les dangers pour notre économie. Les adversaires de la reconduction de l'accord ne peuvent apporter la moindre preuve de ses inconvénients. Ils en sont réduits à brandir la menace de la déferlante des mendiants Roms, ce qui est totalement hors de propos. Ils oublient simplement de mentionner que la libre circulation des personnes est subordonnée à l'obtention d'un permis de travail.


Albert Tille, ancien journaliste à la Télévision suisse romande et membre du Nomes