Il y a sans doute des hontes plus ou moins faciles à assumer. Il y a celle qui condamne à passer sous les fourches caudines d'un potentat capricieux pour défendre des hommes d'affaire suisses (et surtout des marchés juteux). Il y a celle qui ordonne l'expulsion de requérants d'asile déboutés (autant que les hommes d'affaires suisses, les requérants d'asile ont un coeur et une âme). Il y a celle qui consiste à défendre une banque gérée par des malfaiteurs. La tâche de conseiller fédéral n'est donc pas une sinécure !
Frank Böttger